Pour près de 30 % de la population, le printemps est synonyme d’allergies
A la mi-avril le pic de pollens et graminées est à son plus haut niveau.
Acariens, poils d’animaux, aliments (les plus courants : le lait de vache, l'œuf, l'arachide, les fruits à coque, le gluten, les crustacés.… ) sont d’autres facteurs allergiques.
Toujours plus de personnes se révèlent allergiques chaque année
Le réchauffement climatique est à l’origine du rallongement de la période de pollinisation ainsi qu'une augmentation de la quantité des pollens et par conséquent de leurs propriétés allergisantes.
La pollution atmosphérique, les modifications de l'environnement de nos intérieurs (hygiène, matériaux utilisés...) l’augmentent.
Les changements dans les pratiques alimentaires, la multiplication des médicaments augmentent les risques d'exposition à des allergènes également.
Ce dérèglement du système immunitaire (l’organisme se défend et répond) occasionne de nombreux maux
Des éternuements, des écoulements nasaux, des congestions nasales, des larmoiements, des maux de tête, de la fatigue, une gêne respiratoire et des sifflements… Pour les plus sensibles il se traduit par des rhinites, conjonctivites, perte du goût et de l’odorat, asthme, œdèmes (paupières et lèvres, œdème de Quincke), urticaire, eczéma, prurit…
Les deux temps d’apparaition de l’allergie
Une première phase de sensibilisation à l'allergène qui ne donne aucun signe clinique et passe inaperçue et une seconde phase de révélation au cours de laquelle se déclenchent les symptômes.
L'allergie immédiate
Il s’agit de l'ensemble des manifestations qui apparaissant chez des personnes ayant une prédisposition génétique à l'allergie. On parle alors de « terrain atopique ».
Tout d'abord, lors d'une première exposition à un allergène, l'organisme produit des anticorps particuliers appelés immunoglobulines E ( les IgE). Ils vont identifier l'allergène en cause et se fixer sur certaines cellules de défense de l’organisme situées dans le tissu conjonctif ou les muqueuses (les mastocytes). Cette période de sensibilisation ne s'accompagne d'aucun symptôme et sa durée est variable.
Ensuite, lors d'un nouveau contact avec l'allergène, celui-ci va croiser le chemin des cellules portant ces IgE et les stimuler, entraînant la libération de médiateurs comme l’histamine. Cela provoque une réaction inflammatoire et des symptômes vont apparaître en quelques minutes.
L'allergie retardée
Elle peut toucher tout le monde et survient même en l'absence de terrain génétique favorisant l'allergie (absence d'atopie).
Le mécanisme de survenue est différent de celui de l’allergie immédiate : il n'y a pas de production d'anticorps IgE, mais une activation de certaines cellules de défense de l’organisme (les lymphocytes T).
L'allergie retardée cible principalement la peau sur laquelle un eczéma apparaît au contact de l'allergène responsable. On parle alors d'eczéma de contact.
Les symptômes apparaissent de façon retardée environ 48 heures après le contact avec l'allergène. Ils se traduisent par des rougeurs, des démangeaisons associées à une sécheresse cutanée et des petites cloques.
L’alimentation en soutien des phénomènes allergiques
Une alimentation anti-inflammatoire et riche en nutriments bénéfiques à notre système immunitaire réduira les risques et symptômes d’allergies.
L’ail
Cet antibiotique naturel, puissant anti oxydant, consommé cru tous les jours, aide à prévenir les infections, les virus et les allergies.
Le citron
Les citrons, alcalinisants, plein de vitamine c, sont d’excellents stimulateurs du système immunitaire.
Ils ne conviennent pas à tous les tempéraments et doivent être consommés en petite quantité. Mélanger le jus d’un ou deux citrons avec de l’huile d’olive pour obtenir une vinaigrette délicieuse peut être une routine quotidienne bénéfique.
Les aliments riches en probiotiques, lactofermentés
Ils soutiennent la santé immunitaire et participent à la réparation d’une muqueuse intestinale hyperperméable. Il est bon de consommer du kéfir, de la choucroute, les pickles, le miso.
Les légumes verts
Les légumes feuilles (épinards, chou vert frisé, chou vert, romaine, roquette et cresson) sont une excellente source de vitamines, minéraux, antioxydants et enzymes essentiels pour la désintoxication et la réduction de l’inflammation.
Le miel
Une cuillère à soupe de miel bio, français et cru au quotidien nous permet de développer une tolérance au pollen.
Une des raisons est qu’il contient du pollen d’abeille, qui limite les infections, les allergies et renforce l’immunité. Le miel contient également de nombreuses enzymes qui soutiennent la fonction immunitaire globale.
Le vinaigre de cidre
Au premier signe de l’allergie, une cuillère à café de vinaigre de cidre, avec le jus de citron minimise les symptômes de l’allergie.
Le curcuma
La curcumine est un anti inflammatoire aux propriétés anti oxydantes qui permet à l’organisme de faire face aux allergènes.
Les remèdes naturopathiques
La quercétine
Bioflavonoïde et puissant anti-oxydant végétal, naturellement présent dans les aliments végétaux tels que les légumes crucifères (comme le brocoli ou le chou–fleur), les oignons, les échalotes, le thé vert et les agrumes, la quercétine stabilise la libération d’histamine et aide à contrôler naturellement les symptômes allergiques. Elle est efficace pour réduire les allergies, les inflammations car elle aide à calmer l’hyperactivité des voies respiratoires.
Une cure de quercétine doit être démarrée quelques semaines avant l’arrivée du printemps à associer à la vitamine c et la vitamine d.
Les oligo éléments
Le manganèse inhibe la sécrétion de l'histamine, l'un des messagers chimiques libéré par le système immunitaire lors des réactions allergiques. Il est également un co-facteur de nombreuses enzymes qui stimulent la fabrication de cellules. Il aide ainsi à renforcer les muqueuses endommagées. En cure dès la fin de l’hiver pour agir en prévention.
Zinc et cuivre sont des anti infectieux, régulateurs de la fonction immunitaire et pourront être pris en cure de manière alternée en complément du manganèse.
La gémmothérapie
Les bourgeons de cassis sont des cortison like naturels, des anti histaminiques sans effets secondaires. Ce bourgeon potentialise les autres bourgeons qui pourront être associés également en soutien ou pour contrer différents effets des allergies.
L’ortie
Dépurative, elle limite considérablement les symptômes du rhume des foins et peut se consommer de diverses manières ; en infusions, en gélules, en poudre…
Les oméga 3
Les acides gras essentiels, la DHA, l’EPA, les poissons gras, l’œuf coque, les noix, l’avocat… en déficit dans l’organisme participent aux phénomènes inflammatoires.
Le magnésium
Il bloque la production d’histamine. Des cures de magnésium sous sa meilleure forme devront être mise en œuvres dès que nécessaire.
Les lavements nasaux
Ils sont primordiaux pour limiter les produits irritants. Une demi cuillère à café de sel dans 250 ml d’eau chaude peut être une solution maison à utiliser plusieurs fois par jour.
La lithotérapie
Certaines pierres peuvent soulager les symptômes de l’allergie. Les pierres indiquées sont l’aigue marine, l’ambre, la dandurite. A porter au plus près de la zone affectée en contact avec la peau.
Pour soulager les troubles occulaires
Des compresses de camomille, de bleuet, des sachets de thé noir infusé, peuvent soulager les yeux congestionnés.
Pour un programme complet et ciblé consultez votre naturopathe.
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